Charte
éthique
En m’appuyant sur la Charte Éthique et Déontologique de l’ICF ainsi que sur celle du Comité d’Éthique du Centre International du Coach (CIC), Voici la charte.
Relations du coach avec lui-même
- Formation professionnelle initiale et continue
Le coach doit avoir suivi une formation professionnelle théorique et pratique de haut niveau, conforme aux exigences de la profession. Il s’engage à poursuivre une formation continue pour maintenir ses compétences à jour et répondre aux exigences du marché. Le développement personnel et professionnel reste une priorité pour garantir la qualité de sa pratique. - Processus de travail sur soi
Le coach atteste d’un travail personnel approfondi et continu afin de mieux se comprendre et d’éviter toute interférence personnelle dans le cadre de ses missions de coaching. Ce travail sur soi est un élément essentiel de sa pratique éthique. - Supervision
Le coach recourt régulièrement à un superviseur qualifié afin de prendre du recul sur sa pratique. Cette supervision garantit l’objectivité de son accompagnement et favorise son perfectionnement professionnel, tout en assurant un cadre sécurisant pour ses clients. - Confidentialité
Le coach respecte une stricte confidentialité concernant toutes les informations obtenues dans le cadre de sa relation avec le coaché. Il est tenu par le secret professionnel, sauf dans des situations où la loi exige une divulgation ou en cas de danger immédiat pour le coaché ou autrui. - Respect de soi-même
Le coach prend soin de sa santé physique et mentale et respecte ses propres limites. Il est en droit de refuser une mission s’il estime que celle-ci va à l’encontre de son éthique, de ses compétences ou de ses convictions personnelles.
Relations entre le coach et le coaché
- Confidentialité des échanges
Le coach s’engage à préserver la confidentialité de toutes les discussions et informations partagées par le coaché. Le coach ne peut lever cette confidentialité que dans des circonstances légales (danger pour soi-même ou autrui, obligation judiciaire). - Cadre contractuel et accord
Le coach s’assure, dès le début de la relation de coaching, qu’un contrat clair et écrit soit établi entre le coach et le coaché. Cet accord définit les rôles, responsabilités, durée, modalités financières et objectifs attendus. Tout changement dans ce cadre doit être accepté par toutes les parties. - Développement de l’autonomie du coaché
Le coach encourage l’autonomie du coaché en l’aidant à identifier ses propres solutions et à prendre ses décisions de manière indépendante. Le coach n’impose pas de solutions et n’intervient pas dans la prise de décisions du coaché. - Respect de la personne
Le coach adopte une attitude bienveillante, respectueuse et sans jugement envers le coaché. Il veille à ne pas laisser une dynamique de transfert ou contre-transfert s’installer, en maintenant une relation professionnelle saine. - Obligation de moyens
Le coach met tout en œuvre pour offrir un accompagnement de qualité, en utilisant ses compétences et outils professionnels. Toutefois, il ne garantit pas un résultat précis, la responsabilité finale des décisions et des actions incombant toujours au coaché.
Relations entre le coach et l’organisation
- Compréhension du contexte organisationnel
Le coach s’engage à bien comprendre la culture, les valeurs et les objectifs de l’organisation qui commande la mission de coaching. Il adapte son approche en fonction de ce cadre, tout en restant indépendant et neutre par rapport aux intérêts de l’organisation. - Indépendance vis-à-vis de la hiérarchie
Le coach agit en toute indépendance par rapport à l’organisation et à la hiérarchie. Bien qu’il prenne en compte les objectifs fixés par l’organisation, il n’est pas influencé par la pression hiérarchique et concentre son travail sur le développement du coaché. - Confidentialité vis-à-vis de l’organisation
Le coach ne communique aucune information issue des séances de coaching à l’organisation sans l’accord préalable du coaché. Si un feedback est requis, il se limite à rendre compte du processus global sans dévoiler de détails personnels ou sensibles. - Relations avec la profession
- Supervision et respect des standards professionnels
Le coach doit bénéficier d’une supervision régulière et respecter les normes professionnelles établies par les organisations de référence comme l’ICF. Cette supervision garantit une pratique de coaching conforme à l’éthique et aux standards de la profession. - Appartenance à une association professionnelle
Le coach peut se prévaloir de son appartenance à une association professionnelle uniquement s’il respecte les règles de cette dernière, notamment en matière de cotisation et d’éthique professionnelle. - Respect des confrères
Le coach adopte une attitude respectueuse vis-à-vis de ses confrères et s’abstient de tout dénigrement. Il entretient des relations professionnelles basées sur la collaboration et la bienveillance, au service de l’évolution de la profession. - Relations avec la société et l’environnement
- Attitude de réserve vis-à-vis des tiers
Le coach veille à protéger l’anonymat de ses coachés lorsqu’il utilise des exemples professionnels dans des conférences, articles ou formations. Tout usage de témoignages ou d’exemples doit se faire avec le consentement explicite du coaché. - Respect des lois et de l’éthique sociétale
Le coach respecte les lois en vigueur dans le pays où il exerce. Il s’assure également de suivre les règles éthiques et sociétales, notamment en matière de respect des droits humains, de non-discrimination et d’égalité des chances.
L’engagement déontologique du professionnel ICF
En tant que professionnel ICF, conformément aux règles du code de déontologie de l’ICF, je reconnais et accepte d’honorer mes obligations éthiques et juridiques envers mes clients, les commanditaires, mes collègues et envers le public en général. En cas de violation d’une partie quelconque du Code de déontologie de l’ICF, j’accepte que l’ICF, à sa seule discrétion, puisse m’en tenir responsable. En outre, j’accepte que ma responsabilité envers l’ICF pour toute infraction puisse inclure des sanctions, telles qu’une obligation de formation complémentaire de coaching ou toute autre formation, ou bien la perte de mon statut de membre ICF et/ou de mes Certifications ICF.